Théna
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Théna


 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Parmi la plèbe

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Samuel Torrens
Administrateur
Samuel Torrens


Messages : 63
Date d'inscription : 29/06/2010
Age : 31

Feuille de personnage
Planète d'origine: Mneme
Métier: Mercenaire
Age: 47

Parmi la plèbe Empty
MessageSujet: Parmi la plèbe   Parmi la plèbe EmptyMer 14 Juil - 16:03

Y'a toujours un moyen de se planquer. Toujours que j'vous dis ! Pour Torrens, c'était pas compliqué. Suffisait d'avoir des contacts, toujours une histoire de contacts qu'il disait, et les Rasoirs Sanglants, après tout, s'en étaient que de nouveaux. Hack Man faisaient partis des impulsifs. Un de ces chiens de chaoteux qui vous filent des gonzesses en vous appelant "Mon pote !" et prêt à se tailler des portes-jarretelle avec vos tripes pour un sourire louche. Un type imprévisible, avec qui il valait mieux n'avoir que des rapports très succincts. Ou être un sacré chien de meute pour le juguler.

Torrens n'aimaient pas ce genre de type, mais savaient qu'une telle organisation, pour survivre, devait avoir un type malin en haut. Un salopard certainement, mais un salaud malin avec de la suite dans les idées. Le genre de gabarit avec lequel on pouvait commercer, de sa vie à un sachet d'Erisienne à 12.000£.

Hack Man mâchonnait un mégot de cigare, en invectivant ses gars de se magner. A peine quitté l'aéroport, la bande se fondit dans les ruelles d'Halia. L'idée était simple : à chaque ruelle, le groupe se divisait et quelques uns se faufilaient jusqu'à des planques (bars, hôtels miteux, appartements, etc). Les flics enverraient certainement quelques voitures casser de la racaille, mais ils ne tomberaient, au final, que sur quelques pions. Eux aussi savaient bien que ça servait à rien. C'était plus pour le symbolisme qu'autre chose.

Mais Torrens s'en moquait. Après 20 minutes, il n'était plus qu'encadré de deux hommes armés et du chaoteux :


- Ce soir, tu dormiras chez une amie. T'y touche pas que j'te dis, ou j'te rafraichirais la tige d'façon radicale ! Bien.. On va attendre que ça se calme. Genre, une semaine. Y'a un joli p'tit débarra au sous-sol, t'auras de quoi tenir jusqu'à ce qu'on vienne te chercher.
- Et Ludo ?
- Ludo, t'oublie. On lui devait un coup de main, l'affaire est enterré. Et j'ai autant confiance dans sa merde que lui : j'accepte de te planquer dans un coin, c'est déjà un grand geste !


Puis il lui intima de se la fermer, le poussa sous un porche trop étroit qui tombait sur une petite cour. Ici, les quatre maisons s'encastraient anarchiquement. On aurait dis que la première avait subis la surpopulation du quartier, et que l'architecte, en panique, avait construit les suivantes pèle mêle en ne respectant que ce petit espace cloisonné qu'était la cour. Inutile, d'ailleurs, car les toitures proéminentes et les câbles gorgés de linges retenaient les rayons aussi efficacement qu'inutilement.


- Tu vois la porte, là bas ? Frappe trois fois, et demande à voir Marie. Elle a récemment essayé d'infiltrer le cargo de ton pote, Ludo, mais ça a foiré à cause d'un passager clandestin. Elle se cachera avec toi le temps qu'on trouve un autre moyen de suivre ton "copain".
Revenir en haut Aller en bas
Peter Bogert
Administrateur
Peter Bogert


Messages : 124
Date d'inscription : 21/09/2007

Feuille de personnage
Planète d'origine: Mneme
Métier: PDG de la Thenan Energy Corporation
Age: 35 ans

Parmi la plèbe Empty
MessageSujet: Re: Parmi la plèbe   Parmi la plèbe EmptyVen 16 Juil - 20:20

Samuel Torrens frappa à la porte, en suivant scrupuleusement les instructions du Rasoir. Il entendit quelques bruits de chaises qu'on déplace, puis la porte s'ouvrit sur une petite femme brune, au visage rond et au menton légèrement prognathe. Elle regarda Samuel, le dénudant de ses yeux marrons, puis ouvrit la porte en grand et l'invita à entrer.

La pièce était sombre, les murs noirs de crasse, et l'unique ampoule, défectueuse, clignotait par intermittences, inscrivant les formes noires des rares meubles sur la rétine de Samuel. La femme, qu'Hack Man avait appelée Marie, referma la porte et mit en place de multiple verrous. Voulait-elle emêcher quelqu'un d'entrer, ou bien souhaitait-elle bloquer Samuel à l'intérieur ?

"T'appelles comment ?"

Les premières paroles était agressives, montrant que tout nouveau venu était considéré comme un intrus sur un territoire déjà trop petit pour subvenir aux besoins d'une personne.

"Samuel", répondit le mercenaire. Autour de lui, il pouvait voir une paillasse dans un coin de la pièce, négligemment jetée par terre. Elle devait sans doute contenir de nombreux parasites, mais, comme le disent si bien les fermiers des grandes plaines, "c'est pas la p'tite bête qui bouff'ra la grosse"...

*** *** *** *** ***
Les heures passèrent, le silence pesant n'étant interrompu que par quelques coups à la porte, de temps en temps : une femme, sans doute vieille de plus de soixante-dix ans, apportait leur pitance aux deux individus cachés dans ce réduit. Une fois, Hack Man passa, annonçant à Samuel que trois jours avaient déjà passé, et que les policiers étaient toujours en train de le rechercher.

Samuel s'ennuyait, mais s'ennuyer ici était sans doute bien mieux que s'ennuyer dans une cellule de vaisseau à destination de Sao. Marie, de son côté, semblait se satisfaire de ce silence.

Puis trois coup résonnèrent. Marie se leva, ouvrit prudemment la porte, échangea quelques mots avec un individu, puis fit signe à Samuel de venir. Il découvrit Hack Man, trempé par la pluie abondante.

"J't'ai trouvé une meilleure planque !"
dit-il. "En plus, c'est payé ! Viens, suis-moi !"

Le Rasoir mena le mercenaire jusqu'à un bar miteux des faubourgs d'Halia, à une petei demi-heure de marche de la planque. A l'intérieur, deux hommes attendaient visiblement le Rasoir : vêtus tous les deux de costumes impeccablement taillés, l'un était grand et carré, sans doute un tas de muscles, alors que le second était plus petit, plus maigre. Hack Man se dirigea droit vers eux, Samuel sur les talons.

"Ah, monsieur Hack Man ! Je vois que vous nous avez ramené notre homme."
s'exclama le petit homme. "Permettez moi de nous présenter : voici Angus Skroup, et je suis John Escobar, mais appelez moi Jimenez, comme tous mes amis !" Il s'arrêta, scrutant attentivement Samuel, en attendant visiblement une réponse...
Revenir en haut Aller en bas
https://thena.forum-actif.net
Samuel Torrens
Administrateur
Samuel Torrens


Messages : 63
Date d'inscription : 29/06/2010
Age : 31

Feuille de personnage
Planète d'origine: Mneme
Métier: Mercenaire
Age: 47

Parmi la plèbe Empty
MessageSujet: Re: Parmi la plèbe   Parmi la plèbe EmptySam 17 Juil - 14:19

- Enchanté, je m'appelle Torrens. Samuel Torrens.

Souriant, Jimenez lui tendit une chaise et s'assit à son tour. Hack Man haussa un sourcil, puis rejoignit l'extérieur du bar, où il se fit porter un Til'ua sec. Angus, lui, restait debout et immobile.
John posait beaucoup de questions, mais parlait peu. Il écouta attentivement l'histoire de Torrens, de l'incident sur Kari (dont les échos n'avaient pas encore traversé l'étendue spatial) à sa fuite du cargo par Lawry, qu'il nomma "Ludo". Puis s'ensuivit la fuite dans les soutes du cargo de Riekann... Et le soucis avec les douanes. Escobar manifesta un intérêt tout particulier pour le sachet de drogue, et lorsque Torrens le déposa sur la table, il éclata de rire. La blague devait être vraiment bonne, car il resta plusieurs minutes incapable de reprendre son sérieux, mais finalement, il lui proposa un ami pour la racheter


- La racheter ? Comment ça ?
- Tu vois, petit, ce sachet, il est signé Louis, encore pur, pas même coupé pour la distribution des dealers. Ce type avait un convoi qui en était chargé de 120 kilo, à destination de Tarqeq. Il est encore sur le coup, après trois semaines, et je vois des sachets réapparaitre de temps en temps.. Amusant, non ?


Jimenez n'était pas intéressé pas la dope. Lui, ne voulait pas toucher à ça, et bien qu'il trempât dans bien des affaires louches, la drogue n'en faisait pas partie. Il lui proposa de le présenter à cet ami dans la soirée. Torrens en toucha 8000£, et Escobar lui proposa également un local, du matos et un job


- Ici, avec les Rasoirs, je peux t'assurer que tu seras choyé : protection, profession, pognon. Tu as besoin de quelque chose ? Demande à Hack. Armurier, filles, financements, affaires... Je te le dis, c'est presque comme si je bossais pour certaines Corpo ! Note bien que dans cette ville, la moitié au moins des gars louches passent par moi, parce qu'ils ont des dettes. Comme toi, Torrens : je t'ai sauvé la peau avant même de te connaître. Et pour la mort de cinq flics, bige, t'as intérêt à en valoir la paye. J'attends de toi obéissance, fidélité, et pas d'entourloupe. Respecte ça, et j'aurais pas à t'affranchir.

Samuel acquiesça silencieusement. L'idée d'être dépendant d'un groupe ne lui plaisait guère, mais il aurait été impossible de s'en sortir sans eux. Lorsque Torrens s'orientait vers l'élimination et les affaires illégales, son idéal, c'était de se dégotter une série de contacts inconnus les uns des autres, se forger une réputation suffisamment solide pour se rétracter de tout supérieur, et œuvrer discrètement, contrat par contrat. Il restait alors libre de ses mouvements, de ses agissements et implications. Là, il faudrait être prudent... et utile :

- Je bosse surtout dans l'élimination. Également le gardiennage, ou la protection des convois, mais ici, je pense plutôt que ça sera l'inverse. Il sourit faiblement, puis continua : j'ai eu des formations militaires et paramilitaires, notamment de Brightmann, sur plusieurs types d'armes, de l'arme du poing aux tirs longues portés, de l'organisation d'une défense à la prise d'otage (il sourit en pensant à Riekann), en passant par le pilotage d'engin militaire, comme les tourelles anti-aérienne.

Torrens récitait, immobile, comme un poème, ses qualifications.

- Je veux pouvoir décider de qui travaillera avec moi, et la façon dont j'aborderais votre contr... votre objectif.

Jimenez éclata d'un franc rire, et le rembarra, presque amusé :
- Ah, vieillard, tu as de la suite dans les idées ! Mais regarde toi : ici, on est pas entouré de mineurs sans défenses Samuel ! D'ailleurs, t'es resté combien de temps sur Kari ?
- Près de trois ans.
- Trois ans à garder des types crevés ? Bah ! Et tu penses que t'as pas perdu dans tout ces domaines ? Non, tu me fais marrer vieillard ! À te voir, je sais même pas si je te filerais cinq kilo d'armes à distribuer.


Son sourire disparût, et il sortit un long cigare. Angus lui alluma, et l'instant d'après, en tirant de large bouffée douçâtre, il étalait ses paumes sur la table.

- Comme je te disais, tu me dois un dette. Maintenant, moi, je décide de ce que tu feras, où, avec qui, quand, comment, et pourquoi. Dans ton nouveau chez toi, tu trouveras un interphone bleu. Allume le quinze minutes, chaque soir, à vingt heures précise. Si j'ai quelque chose à te demander, ou te "proposer", Samuel, tu le sauras à ce moment ci. Le reste de ta journée, tu peux en faire comme tu le désires, mais à 20 heures, Samuel, je te conseille de répondre.

À cette menace sous-jacente répondit un long silence, où les deux hommes ne bronchaient pas. Le regard de Torrens était vissé sur les prunelles de John... qui éclata de rire :

- Je plaisante Torrens ! Ah, qu'est-ce que c'est bon, à chaque fois ça en jette ! Il jette son cigare au sol, et souriant, se penche en avant : mais veille à répondre.



**********************


Torrens passa le reste de sa journée en ville. Comme Hack lui avait recommandé, il évita les grandes avenues, les quartiers chics ainsi que les grands magasins. "T'inquiète pas pour ça", qu'il disait, "d'ici deux mois, tu seras aussi libre de te déplacer que n'importe lequel de ces crétins." Ces paroles rassurantes, Samuel ne les remettait pas en doute, mais jusqu'à ce jour, il préférait s'en tenir au minimum ; il se hâta de rejoindre l'adresse de son nouveau domicile. Son logement se trouvait en périphérique d'Halia, et comprenait une petite bâtisse, discrète. Situé à l'angle de deux rues, l'unique entrée donnait sur une petite cour, agréablement fleuri, et d'un point d'eau. De là, Samuel avait accès à deux chambres simples, une petite salle de bain, un bureau aussi modeste que son mobilier, un large salon qui s'ouvrait sur la cour, une cuisine qui le jouxtait et qui, bien qu'étroite, restait bien conçue. La première chambre, qu'il s'attribua, surplombait la cour d'un petit balcon. De là, dominant son domaine, il put s'assurer de la médiocrité des systèmes de sécurités. Trop de fenêtres extérieur, pas de réel système de détection d'intrus, et bien qu'il n'y ait qu'une seule entrée potentielle (non défendue), sa maison, en ceignant la cour, laissait libre cours à l'individu lambda d'escalader la toiture, trop basse. Il se promit d'investir prochainement dans des systèmes viables, respira une large bouffée d'un air pur et inconnu sur Kari, puis inspecta encore sa demeure, à la recherche de micros cette fois.
En dehors des quelques grossiers camouflage qu'il arracha, il remarqua une petite pièce descendante. Dans un angle de la cuisine, au sol, une petite trappe donnait sur une cave vidée. Non éclairée, Torrens supposa, à tâtons, une vingtaine de m². L'endroit était sec, insonorisé, et l'homme se proposa également de l'aménager. Avec un peu d'aide, il dissimulerait l'entrée, et y stockerait du matériel, des corps, des invités, ou tout autres éléments compromettant lors d'une descente de police.

Pareillement, dans l'un des tiroirs, il découvrit un dossier relié, vierge, contenant les contacts annoncé par Jimenez. Il y avait de tout, ici, passant du chirurgien au plasticien, du revendeur d'armes, même jusqu'à une porcherie ! Intrigué, une petite note Pour les corps lui tira un sourire. Soupirant, il arracha une dizaine de pages de son carnets, et commença à copier, consciencieusement, les noms.




**********************




- Torrens ? Ici c'est Angus. Y'a un boulot pour toi.

Ledit homme se leva, posa son carnet, et s'approcha de l'interphone. Il était 20h04.

- Je suis là.
- Bien. Tu connais John Inkerman ? Non ? Bah t'auras l'occasion. Tu vas voyager discrètement dans le système, Torrens, et tu seras payé comme agent de sécurité. Rien de méchant, une histoire de fille, suivit de quelques menaces. Rien de sérieux, mais ils payent bien. Y'aura une dizaine d'autres mec de la sécurités, pas de chez nous. Ils penseront que tu viens de Brightmann, et le joli costume que tu porteras appuiera cette idée. Le groupe part en tournée d'ici demain soir, je veux que tu sois équipé et prêt à les suivre en début d'après-midi. Hack Man t'indiquera dés 16 heures où aller. T'occupe de rien, t'es déjà engagé. Compris ?
- Bien.


Dernière édition par Samuel Torrens le Jeu 22 Juil - 12:40, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Peter Bogert
Administrateur
Peter Bogert


Messages : 124
Date d'inscription : 21/09/2007

Feuille de personnage
Planète d'origine: Mneme
Métier: PDG de la Thenan Energy Corporation
Age: 35 ans

Parmi la plèbe Empty
MessageSujet: Re: Parmi la plèbe   Parmi la plèbe EmptyJeu 22 Juil - 12:31

Le lendemain, à seize heures précises, l'interphone sonna. Samuel Torrens s'y précipita, et entendit la voix d'Hack Man, le jeune Rasoir, lui demandant de descendre rapidement. Torrens s'exécuta, et retrouva le jeune homme à l'entrée. Hack Man, assis sur sa moto ronronnante, un cigarette au coin des lèvres, fit signe au mercenaire de se placer derrière lui, puis, la chose faite, il démarra et partit rapidement en direction des quartiers riches.

Le Rasoir s'arrêta devant l'Hôtel Paradisio, l'hôtel le plus luxueux de tout Himalia. Plusieurs agents de sécurité vêtus de l'uniforme rouge sang caractéristique du personnel de l'hôtel surveillaient l'entrée, la main sur leurs matraques à haute tension. Hack Man gara sa moto, puis entraîna Samuel jusqu'à une porte secondaire. La porte s'ouvrit à leur approche, et Angus Skroup leur souhaita la bienvenue.

"Viens, Torrens. J'vais te passer ton uniforme. Tiens, Hack Man. Merci du service." ajouta-t-il en tendant quelques billets au Rasoir, avant de refermer la porte. "Bon, tu diras que t'es un agent de Brightman aux autres, ok ? Monsieur Inkerman et les responsables sauront qui tu es réellement, et pourquoi tu es avec nous. Pas les autres. Tiens, change-toi ici." dit-il en entrant dans les vestiaires pour le personnel de l'hôtel. "Voici ton uniforme", ajouta-t-il en désignant le costume noir qui faisait trembler même les vétérans endurci de l'armée fédérale.

Torrens se changea rapidement, et donna ses anciens vêtements à Angus, qui les cacha dans un casier vide.

*** *** *** *** ***

Vingt-troisième étage. Suite 2304. Torrens patientait dans l'entrée depuis une petite heure en compagnie d'agents de sécurité. Pour l'instant, personne n'était encore venu s'intéresser à leur cas. Mais tout à coup, la lourde porte d'entrée s'ouvrit...
Revenir en haut Aller en bas
https://thena.forum-actif.net
Riekann

Riekann


Messages : 39
Date d'inscription : 03/07/2010
Age : 33
Localisation : Au commande de l'Hermès!

Feuille de personnage
Planète d'origine: Himalia
Métier: Pilote de SpatioNef.
Age: 32

Parmi la plèbe Empty
MessageSujet: Re: Parmi la plèbe   Parmi la plèbe EmptySam 2 Oct - 14:19

Putain sergent, ça fait des heures qu'on attend! Protesta l'un des agents auprès du sous-officier de Brightmann qui venait d'entrer dans le salon.

Fermez là Mendoza! Répondit le mercenaire d'une voix forte.

L'homme, un solide quadragénaire aux épaules quelques peu serrées dans son uniforme de Brightmann. Torrens reconnu immédiatement le gars comme un barbouze, ces anciens militaires recruté par la corpo' pour la formation des hommes. Ou plus officieusement les opérations "discrètes". Et visiblement, c'est lui qui encadrait les différents agents pour cette mission.

Celui-çi semblait déjà avoir travaillé avec plusieurs des agents Brightmann présents, puisqu'il les salua de la tête. Les hommes se réunirent autours de lui, et Samuel ne se fit pas pressé pour les imiter.

Bon les gars... Nos partenaires pour la mission ont complètement foiré leur coup: visiblement, leur pilote s'est fait coffrer. 'Vous inquiétez pas, ces incapables ont quand même réussi à escamoter la cargaison à bord d'un autre vaisseau. Bref, départ reporté.

Combien de temps? Demanda Torrens.

Le sergent le toisa du regard: la tête du mercenaire ne lui revenait évidemment pas. Ce qui n'était pas très bon signe pour quelqu'un supposé être de la maison:

Skroup m'a promis un autre pilote dès demain matin. Cet abruti doit arpenter les cantinas du coin... D'où tu sors, soldat?

Torrens, Samuel Torrens. 'Muté depuis Tarqeq-Nord, je viens d'arriver. Les scribouillards de la caserne vous ont pas prévenu?

Connaissez les secrétaires... J'ai reçu la confirmation de l'arrivée d'un gars, et un matricule. Sergent Ridley, ravis de pas me talquer un bleu-bite de plus, bienvenue parmi nous Torrens! Fit le sergent, visiblement satisfait d'avoir une paire de bras supplémentaire.

Torrens, non moins ravis, fut satisfait d'avoir affaire à un tel idiot. Ou alors, Skroup n'était pas si mauvais que ça quand il s'agissait de négocier avec l'antenne locale de Brightmann.

Bon, messieurs. Départ pour le spatio' à 0530 demain, entrée de service, équipé et paré. Les retardataires, ça sera retenu sur leur paye. Vous serez briefé une fois embarqué et équipé. Des questions? ... Non? Bien. A demain messieurs.

***

Le soleil pointait à l'horizon quand Torrens sorti du véhicule. Modeste par la taille, le spatioport d'affaire d'Halia était absolument vide à cette heure. Seul quelques appareils étaient visible dans les hangars, et un unique vaisseau était aligné sur le tarmac. Torrens attrapa son maigre barda, et rejoignit le rang, qui se dirigeait vers le vaisseau.

L'appareil, un petit patrouilleur de liaisone d'un peu plus de vingt mètres de long, aux formes effilés, semblait d'un autre âge, mais l'état convenable de la coque, et la paire de canons légers sur les flancs rassurèrent le vieux mercenaire. Il avait largement sous-estimé les moyens du gang. Des vaisseaux de ce genre pouvait aisément échapper aux forces anti-trafiquants, ne serait-ce que par sa vitesse. D'un coup d'oeil amusé, il observa les quelques membres d'équipages charger de lourdes caisses soigneusement verrouillé à bord. Les soupçons que Torrens avait eu dès l'arrivée du barbouze se confirmèrent. Sa pseudo-incorporation à Brightmann, la présence de Ridley, un transporteur armé à long rayons d'action, et maintenant ce qui semblait être un arsenal. Protéger Inkerman de ses groupies ne serait peut-être pas le seul objectif de la mission. Comme au bon vieux temps, tant mieux!

Angus Skroup les attendaient sous le cockpit, et salua avec vigueur Ridley, en échangeant quelques politesses. Les hommes se rassemblèrent autours du sergent et de Skroup. Les moteurs vrombissait: le pilote effectuait ses essais moteurs, coupant cours la discussion.

Bon, je vois que c'est réglé pour le pilote! Cria Ridley, en essayant de se faire entendre. Skroup se pencha vers lui, et répondit:

J'me suis donné du mal, mais j'vous ai tiré le bon numéro!

Il s'éloigna de sous la carlingue, et fit signe au pilote de venir. Derrière le cockpit, une silhouette casqué confirma d'un geste de la main, et coupa les gaz. Pour ne pas avoir à traverser l'ensemble de la soute, le pilote ouvrit la verrière, et descendit l'échelle de service. A l'invitation de Skroup, il le rejoignit, marchant sans difficulté malgré la combinaison, nécessaire dans le cockpit pressurisé, dont la vaste verrière ne protégeait guère des rayonnements. Torrens manqua s'étouffer quand celui-çi leva sa visière et ôta son casque.

Messieurs, je vous présente Karl Riekann, votre timonier pour cette mission.

Enchanté sergent. Bienvenue sur le Valcyn, vous et vos hommes. Fit le pilote, en serrant la main de Ridley, sans un regard pour le mercenaire.
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Torrens
Administrateur
Samuel Torrens


Messages : 63
Date d'inscription : 29/06/2010
Age : 31

Feuille de personnage
Planète d'origine: Mneme
Métier: Mercenaire
Age: 47

Parmi la plèbe Empty
MessageSujet: Re: Parmi la plèbe   Parmi la plèbe EmptyVen 8 Oct - 20:52

Tout en assistant les membres d'équipages et ses "collègues" de Brightmann à charger les dernières lourdes caisses, Torrens raisonnait. Il fallait croire que cette réflexion le troublait, car à deux reprise, distrait, l'un des angles du conteneur en fonte claqua contre les parois de la soute. De nature pragmatique et rationnelle, la situation actuelle le dérangeait considérablement : en effet, l'homme qui l'avait braqué il y a moins d'une semaine se retrouvait à piloter un des bâtiments affiliés aux Rasoirs, et faisait par dessus mine de ne pas le connaître.
Indubitablement, quelque chose clochait. Mais quoi ? À ceci, ne pouvant apporter de raisons précises, il décida de simplement maintenir une mesure préventive : jamais laisser sa vie dépendre du flingue de ce pilote. Samuel participa aux dernière manœuvres de chargement, la soute fut scellée, et les vrombissements caractéristique du moteur ébranlèrent l'habitacle. Très vite, les agents de Brightmann allèrent s'arnacher pour la phase de décollage. Après s'être arraché du spatioport d'Halia - et tandis que le pilote calibrait le navire vers sa nouvelle destination - Torrens essaya de se détendre. Il était de ces hommes célibataire que seul le contact du métal glacé et rassurant d'une arme pouvait décontracter. Seulement, pour des raisons élémentaires de sécurités, même le port d'un petit calibre était interdit, et la prise en main de son Feyerabend lui manquait. Agacé, et cherchant à éviter la vue du pilote, l'homme de main finit par se lever.

Le Valcyn était, somme toute faite, un bâtiment relativement spacieux et confortable au vue de son âge et de son agilité autant en stratosphère que pour les vols inter-planétaires. Torrens en fit rapidement le tour, ne pouvant pas accéder à quelques parties (comme la salle des commandes des pièces d'artilleries, scellée), et finit par rejoindre quatre-cinq des agents de Brightmann. Ceux-ci avaient aménagées quelques caisses, et jouaient leur payes. Torrens, qui avait placé l'argent de la drogue sur un compte à Halia, gardait néanmoins sur lui une centaine de thénas. Le jeu, composé d'une dizaine de dés à 12 faces, obéissait à une alternance entre haut et faible score. Samuel y plaça 20£ qu'il perdit rapidement. À ce moment là, le Sergent Ridley claqua la porte de la soute - où les types passaient leur temps au jeu - et beugla un rassemblement dans la pièce la plus large du navire ; il annonça que le pilote suivrait depuis sa cabine par son casque.


Vous avez 18 heures devant vous les gars ! Je sais que vous frétillez d'impatience de savoir où on va, alors voilà : direction Hohomia ! Surtout, ne vous écriez pas tous de joies. Ouais, c'est dans des trous, ouais, c'est chaud, et ouais, on reste sur Himalia. Mais me tirez pas cette tronche, les béjaunes, les filles n'en reste que plus fraîches, et n'ont pas l'habitude de solides gaillards comme vous les troufions, elles vont vous dépayser comme jamais.

Deux des armoires - en treillis - éclatèrent d'un rire gras.

Et avec ça, une soirée comme vous n'en verrez jamais plus. Notre client organise un concert monstrueux, une faille a été aménagée juste pour l'occasion. Y'aura du monde, de l'important, et du dangereux. Le problème, c'est qu'on risque de pas pouvoir les discerner entre eux, et tirer sur l'ensemble serait pas forcément bien vu. C'est là qu'on entre en jeu, en supervisant la sécurité rapproché et par extension, toute contre-mesure délicate. Pour le reste, la milice locale sera chargée du maintien de l'ordre en général. Si vous assurez - et je sais que ça sera le cas - vous aurez une sacrée bonne paye et pourrez vous éclater le reste de la semaine.


Dernière édition par Samuel Torrens le Mer 5 Sep - 23:53, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Peter Bogert
Administrateur
Peter Bogert


Messages : 124
Date d'inscription : 21/09/2007

Feuille de personnage
Planète d'origine: Mneme
Métier: PDG de la Thenan Energy Corporation
Age: 35 ans

Parmi la plèbe Empty
MessageSujet: Re: Parmi la plèbe   Parmi la plèbe EmptySam 9 Oct - 18:43

Suite ici
Revenir en haut Aller en bas
https://thena.forum-actif.net
Contenu sponsorisé





Parmi la plèbe Empty
MessageSujet: Re: Parmi la plèbe   Parmi la plèbe Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Parmi la plèbe
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Théna :: Zone de jeu :: Himalia :: Halia-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser