Description d'Himalia

Himalia (fiche technique) :

Catégorie : Planète tellurique
Rayon équatorial : 7422 Km
Gravité : 11.3 m/s
Vitesse de libération : 12,975 Km/s
Période de rotation : 28h 13min 14s
Inclinaison de l’axe : 15°
Température de surface : Minimum : -12,1°C
Maximum : 52,3°C
Moyen : 16,7°C
Pression atmosphérique : 117537 Pa (1,17 bar)
Gravité au sol : 1,08g
Révolution solaire : 258j 5h 36min 59s

Géographie

Himalia, malgré l’apparence paisible de son océan de verdure, conserve les traces d’une activité volcanique autrefois intense. De nombreuses chaines de montagnes, étant en réalité des dômes volcaniques éteints, forment les vestiges de cette époque tumultueuse dont les terres d’Himalia tirent aujourd’hui profit (les sols volcaniques étant particulièrement fertiles). La planète est recouverte à 60% d’eau et compte deux continents majeurs, un à l’ouest l'autre à l’est. Le centre du continent ouest constitue un immense désert composé alternativement de sable et de rochers, les écarts de température et le terrain difficile rendant inhospitalière la région, actuellement la seule inhabitée du globe. Inversement, le centre du continent est, abritant entre autre Halia, la capitale, est morcelé par de nombreux lacs et fleuves.
Le sud du continent ouest à pour particularité d’abriter le canyon d’Hohomia, balafre gargantuesque longue de plus 700 Kilomètres et pouvant atteindre une profondeur de 5000 mètres que seules d'immense pompes permettent de maintenir sec, en drainant l’eau vers les océans situés plus en hauteur. Sans ce drainage perpétuel, la vie en contrebas du canyon y serait impossible. Le nord, quant à lui, abrite le grand désert central.

Situation économique et social

Himalia est une planète relativement peu peuplée, elle est à l’agriculture ce qu’est Tarqeq à l’industrie. Grenier de tout le système de Théna, Himalia produit, stocke, et exporte la grande majorité des produits alimentaires nécessaire à la population thénane. Les sols riches et fertiles, héritage du passé géologique de ce monde, ses pluies abondantes, ainsi que ses grandes ressources aquifères en eau douce ont permis de développer une agriculture intensive aux rendements exceptionnels sur la plupart du globe.
Les agglomérations d’Himalia dépassent rarement le million d’habitant mais sont dispersées de manière relativement égale sur la planète de sorte à disposer d’une main d’œuvre équitablement répartit. Ces villes sont les centres nerveux de toutes les terres environnantes, assurant leur entretien, leur exploitation et le stockage de leur production. Chacune de ces villes est munit d’un aéroport permettant le transport des cargaisons vers Halia, la capital, où elles seront ensuite redirigées vers l’ensemble du système. Il est également important de signaler que toutes les villes ne sont pas terrestres, certaines sont situées en plein océan, ce dernier étant tout aussi quadrillé d’agglomérations que la terre ferme. Si les moyens techniques mis en œuvre sont différents, la finalité reste la même, les océans sont utilisés pour produire quantité d’algues et animaux composant d'excellentes denrée alimentaires.

Le canyon d’Hohomia n’est pas en reste, dans l’organisation d’Himalia, il est en effet peuplé de nombreuses cités troglodytiques encore plus petites que les autres accrochées aux flans du précipice. L’air très humide, la température constante et la pénombre perpétuelle régnant dans ces gigantesque grottes permettent la culture de nombreux champignons consommables directement pas les humains ou de lichens servant de nourriture à des insectes, eux aussi destinés à l’alimentation humaine. Cet élevage d’insectes s’effectue dans de grandes cages suspendues dans le canyon par des câbles d’acier reliant les deux versants, parfois espacés de plus de 1000 mètres.

Bilan des ressources alimentaires exportées par Himalia lors de l’année précédente :

Produits céréaliers : 23%
Produits maraichers : 12%
Fruits : 6%
Viande : 13%
Champignons : 5%
Algues : 17%
Poissons : 11%
Insectes : 3%

Urbanisme

La population d’Himalia est repartie entre les différentes petites villes présentes sur la planète, chacune étant responsable à la fois de d’une certaine superficie de son environnement et de son exploitation. Les villes peuvent être divisées en plusieurs catégories déterminées généralement par leur position géographique :

Les villes des plaines : vu du ciel, ces villes et leurs terrains ont une architecture très similaire à une toile d'araignée. La ville, au centre, étend son réseau routier à travers toutes ses provinces. Ces agglomérations assurent la production massive de produit céréaliers ou maraîchers, assurés par la qualité de leurs sols d’un point de vue nutritif. Cette qualité est étroitement surveillée par une équipe de pédologues spécialisés analysant continuellement les terres cultivées, afin d'optimiser la rentabilité. La forte concentration en humus des sols leur assure une couleur très sombre, proche du noir, donnant aux sols nus de la période hivernale une apparence à la fois austère et rassurante. Si ces villes bénéficient de la présence de cours d’eau, leur activité peut également s’étendre dans le domaine de la pisciculture au travers de l’élevage de poissons et coquillages d’eaux douce.


Villes côtières : Plus petites que les autres car gérant un espace plus restreint, ces villes remplissent deux rôles : La production de divers produits issus de l’aquaculture et plus précisément des fruits de mer (moules, huitres, palourdes, coquilles Saint-Jacques, écrevisses…) ainsi que la production d’énergie grâce aux nombreuses centrales marémotrices qui ont été aménagées dans les multiples criques peuplant le littoral d’Himalia. La majeur partie de l'énergie produite est redistribuée aux villes des plaines dont les besoins énergétiques ne sont largement pas couverts par leur production.


Les villes maritimes : Ces curieux complexes, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne sont maintenus en surface que par la simple poussée d’Archimède. Elles sont en effet construites sur un socle de pierre ponce, roche volcanique très abondante en Himalia et réputée pour sa densité très faible. Ces socles de plusieurs milliers de tonnes permettent de compenser le poids de la cité. Ces villes sont souvent alimentées en énergie grâce à l’activité géothermique des fonds marins : des modules produisant de l’électricité par le biais de l’énergie thermique sont donc envoyés dans les fonds marins afin d’exploiter la chaleur produite par les cheminées hydrothermales très présentes. Les câbles permettant le transport du courant vers la surface assurent un double rôle en permettant d'arrimer les cités, évitant ainsi qu’elles ne dérivent sur les océans. Ce sont des sites fourmillant d’activités et possédant en conséquence d'une flotte importante de vaisseaux. Ces activités sont l’algoculture et la pisciculture des poissons d’eaux de mers élevés en captivité. La pêche au sens propre du terme n’est plus considérée que comme un loisir du dimanche et n’est utilisée de façon intensive quand cas de repeuplement d’urgence d’un élevage détruit.


Les villes montagnardes : les villes montagnardes sont généralement peu peuplées. Les terrains difficiles en raison de leur dénivelé ou de leur abondance de roches rendent toute culture intensive quasi impossible, qui sont donc remplacées par des activités moins gourmande en espace. C’est en effet dans ces régions que sont concentrés les principaux élevages bovins, ovins, caprins, équins, porcins et avicoles, élevés à la fois pour leur viande et pour leur produit dérivé notamment le lait mais aussi leurs cuirs et fourrures. Et même si ces deux derniers ont depuis longtemps été remplacés par des dérivés artificiels à base de pétrole, il n'en reste que la vente de ces produits naturels est très prisée, assurant une bonne entrée d'argent des producteurs locaux. La plupart de ces élevages étant hors-sol les superficies qu’ils occupent sont relativement faibles ce qui laisse de la place pour ce qui est certainement la plus noble activité d’Himalia et la plus coté à savoir la viticulture. Très présent dès le piémont des montagnes les vignobles sont la fierté d’Himalia qui à d’ailleurs créé une guilde des vignerons ayant pour charge de maintenir la qualité des vins à un niveau respectable. La guilde essaye également sans cesse de croiser différentes espèces de raisin afin de créer de nouvelles espèces et donc de nouvelles saveurs à leur vins. Plus haut dans les montagnes se trouvent les vergers d’Himalia, les forêts artificielles dans lesquels sont élevés quelques animaux d’origine sauvage, dont les fourrures constituent le summum du luxe, ainsi que, souvent sous serres, les cultures de plantes pharmaceutiques.


Les cités troglodytiques : très peu nombreuses et très majoritairement situées dans le canyon d’Hohomia, ces cités n’ont pour nom qu’un simple numéro de série. Elles sont beaucoup plus vastes que ne laisse le supposer les quelques bâtiments visibles accrochés à flanc de falaises, qui ne sont en réalité que l’entrée de vastes réseaux de couloirs et grottes souterraines destinés à la myciculture. Certaines grottes sont réservées à la production de lichens servant à nourrir les élevages d’insectes situés dans des cages accrochées à l’aide de câbles au-dessus du précipice. La chair de ces insectes est la dernière folie gastronomique du système de Théna d’abord pour son gout puis pour ces valeurs nutritives. Les grandes salles sombres des cités troglodytiques peuvent se révéler dangereuses pour qui n’y est pas habitué en raison des groupes de contrebandiers y élisant parfois domicile.

Lieux connus

Halia

Halia est la capitale d’Himalia. Elle est également le seul astroport de la planète, cette dernière étant la principale source alimentaire du système. Son ciel est en permanence inondé d’astronefs en tout genre, des modestes navettes de négociants aux gigantesques cargos commerciaux. La blancheur caractéristique de la majorité des bâtiments la font luire de mille feux dans l’immensité verte que sont les prairies d’Himalia et lui ont valu le surnom de "l'Astroport Immaculé".
La ville est répartie en différents quartiers disposés en cercle concentrique autour de l’astroport géant, au cœur du maillage routier. Le cœur de la cité n’est constitué que de l’astroport lui-même placé sous un dôme de verre sur lequel des brèches ont été aménagées pour permettre les allées et venues des vaisseaux. Adjacent à l’astroport se trouve le quartier des entrepôts, zone de stockage des marchandises destinées à être exportées. Les bâtiments y sont disposés de façon géométrique de sorte à permettre une meilleure circulation des marchandises. Les entrepôts sont des bâtiments d’une hauteur modeste mais s’enfoncent loin sous la surface du sol où la température constante permet une meilleur conservation des produits, première priorité des lieux de stockage. Autour de cette zone se trouve le quartier commercial et administratif où siègent les principaux financeurs et décideurs des activités d’Himalia, lui-même entouré du quartier résidentiel.


Les excavations

Dans la partie orientale du désert central une découverte a récemment bouleversé les scientifiques et archéologues de Théna. En effet les mouvements des dunes dû au vent, à récemment fait émerger un vaisseau spatial datant de bien avant la colonisation du système par les humains. Le site s’est depuis lors transformé en un véritable sujet d’étude auquel seuls les plus imminents scientifiques ont accès et dont le but est de percer les secrets de cette race inconnue et supposée disparu. Leurs premières constatations mirent au pied du mur tout le monde scientifique. En effet, primo notre technologie est de très loin inférieur e à la leur, secundo aucune personne dans le système ne semble suffisamment qualifié pour ne serais-ce que mettre en route le moindre petit système informatique présent à bord. Comme tout lieu interdit d’accès et jalousement préservé de la vue du public, le site souffre de nombreuses rumeurs dont une partie fut volontairement lancée, dans l'idée de noyer d'éventuelles fuites parmi un flot continu de nouvelles toutes aussi artificielles les unes que les autres. Toutes ces manipulations sont en réalités orchestrées par un concordat scientifique secret appelé Pandora financé par les magnas de l’agroalimentaire dans le but d’arracher ses secret à ce vaisseau mystérieux. Leurs dessins restent néanmoins un mystère pour le commun des mortels pour qui cette histoire n’est, dans le fond, qu’un vaste sujet de commérage.

Merci à Jonathan Aeschelmann