Description de Tarqeq

Tarqeq

Géographie

Tarqeq est essentiellement recouverte de terres, qui forment un immense continent pangéen occupant presque 70% de la surface totale de la planète. Le reste de la planète constitue un immense océan parsemé de petites îles volcaniques.

Le continent est appelé Tarqeq, tout comme la planète. Dans l'hémisphère nord, une immense chaîne de montagnes barre le continent sur des milliers de kilomètres. Cette chaîne tombe en à-pic sur l'océan nord, où les vagues ont creusées d'immenses cavernes sous-marines.

Le sud du continent, au contraire, est relativement plat. C'est là que se sont développées les grandes villes comme Siarnaq ou Paaliaq. Les terres autrefois fertiles sont désormais polluées par les déchets des usines corporatistes, qui crachent une fumée noire sur l'ensemble du continent.

Situation sociale et économique

Tarqeq est la deuxième planète la plus peuplée du système thénan : cinq milliards d'êtres vivent dans les noires cités de Tarqeq. Ces hommes et ces femmes passent, pour la plupart, une grande partie de leur existence dans les grandes usines corporatistes, oeuvrant six jours sur sept, plus de douze heures par jour. Grâce à cette énorme main d'oeuvre, Tarqeq est devenu le premier centre de fabrication industrielle du système thénan : la majorité des produits manufacturés que le citoyen fédéral peut trouver dans son supermarché local proviennent des usines de Tarqeq-sud.

Le nord du continent, trop accidenté pour y installer de grands centres de fabrication, constituait autrefois la réserve en matières premières de Tarqeq. Cependant, l'exploitation intensive a rapidement avalée tous les filons : désormais, seules quelques petites mines restent ouvertes dans les montagnes, les anciens puits corporatistes ayant été abandonnés. La population de Tarqeq-nord souffre donc d'un mauvais niveau de vie : le chômage est en hausse, et nombreux sont ceux qui ont décidé de partir dans le sud.


Situation politique

En temps que deuxième centre démographique du système, Tarqeq dispose d'une position influente au Sénat Fédéral. Cependant, la récente rébellion du général Williamson, et les millions de morts causés par la guerre qui a suivie, ont porté un coup dur au prestige de Tarqeq, bien que seule une infime portion de la population mondiale n'ait suivie le général impérialiste.

Siarnaq

Siarnaq est la capitale de Tarqeq. Peuplée d'environ vingt millions d'habitants, elle forme la deuxième plus grande agglomération de la planète, derrière Paaliaq. L'astroport de Siarnaq lui permet d'entretenir des relations commerciales avec les autres planètes du système thénan sans avoir besoin de passer par un intermédiaire, ce qui confère à la cité un rôle économique majeur sur Tarqeq.

De plus, les nombreux édifices culturels, comme l'Opéra de la Fédération, attirent de nombreux touristes venus des quatre coins de la Fédération. Chaque jour, on estime que dix mille touristes débarquent à l'astroport de Siarnaq, et que deux à trois mille provenant de Tarqeq arrivent en ville grâce aux liaisons aériennes entre les grandes villes de la planète.


Paaliaq

Paaliaq, avec ses trente millions d'habitants, forme la plus grande agglomération de la planète. De plus, avec les milliers d'usines et de centres de stockages, Paaliaq constitue le coeur économique de Tarqeq : on trouve de tout dans les grands hyper-marchés de Paaliaq.

L'astroport de Paaliaq n'a pas de fonction touristique, contrairement à celui de Siarnaq. Il sert de port industriel : on y charge les cargos de liaison en partance, et on y stocke les ressources alimentaires provenant d'Himalia.

:.La Météo sur Tarqeq.:

Si de notre temps, la météo sert à meubler les conversations, le climat sur Tarqeq est devenu en revanche un vrai problème et a un effet tangible sur la société. En effet, l'homme a eu un tel impact sur son environnement que les catastrophes naturelles ont connu une recrudescence majeure. La pollution engendrée par la civilisation de consommation a métamorphosé à jamais les écosystèmes. Les villes produisent des quantités astronomiques de gaz et de déchets, les corporations pillent les ressources planétaires, l'industrie manipule des produits hautement toxiques rejetés par ailleurs dans la nature en toute impunité. Bref, la nature sur Tarqeq est jetable et ça se voit !

Tout commença dans les "années démesurées" (période post-troisième révolution industrielle dans le système théna, ayant vu l'arrivée des grosses industries). Alors que se développait de manière exponentielle la technologie, grâce à l'apport logistique Terrestre, la planète montra les premiers signes de changements notoires. La couche d'ozone s'amincissait tandis que la calotte glaciaire fondait à vue d'œil. Parallèlement, les tremblements de terre étaient plus récurrent, les cyclones se multipliaient, dévastant tout sur leur passage. Le climat devint une affaire préoccupante pour le gouvernement central. Aussi, une gigantesque réunion au sommet eut lieu en l'an 86 de la Fédération à Siarnaq. Sous l'injonction d gouvernement, un comité composé de scientifiques et d'exécutifs avaient pour mission de trouver une solution afin de limiter la pollution engendrée par l'homme. C'était bien entendu sans compter sur le poids des lobbies corporatifs. Manipulant en sous-main les négociations, les comité ne put arriver à un accord concluant et pratiqua l'immobilisme. Pire, certains scientifiques prônant la lutte contre le réchauffement disparurent mystérieusement.

Néanmoins, bien que les corporations furent les grands gagnants du sommet de Siarnaq grâce à leur propagande intensive, nul ne pouvait réellement ignorer la détérioration lente du climat ainsi que l'amenuisement dramatique des ressources fossiles. En conséquence, les gouvernements (Central de Théna en coopération avec l'ONU terrestre) élaborèrent chacun de leur côté des politiques spatiales afin de découvrir de nouveaux filons dans les planètes avoisinantes et surtout peut être une nouvelle planète d'accueil (pour les gens de la haute évidemment). Ce fut la colonisation de Kari, riches en ressources fossiles ainsi que la création de la cité orbitale autour de Mneme. Sur Terre, confronté à des émeutes d'une rare violence et un déficit budgétaire sans précédent, les gouvernements n'eut d'autre choix que de déclarer la loi martiale, ce qui sonna la fin des investissement terrestre. Néanmoins, les corporations tirèrent leur épingle du jeu en achetant des terres et des concessions à bas prix. Le pouvoir grandissant de ces géants de l'économie/industrie accrurent le désastre écologique, aucun état n'ayant réellement le pouvoir de lutter contre leur décision en matière de dévellopement. La pollution atteignit son paroxysme au point de provoquer des catastrophes majeures comme la grande sècheresse de l'an 98, le tremblement de terre de Paaliaq la même année ainsi que le grand incendie de l'an 100. Des études de la TSA (Théna Spatial Agency, ancien centre de recherche spatial, il a été privatisé puis racheté par la TSC) sur le climat démontrèrent que la couche d'ozone se réduirait dans la décennie suivante à une peau de chagrin. La situation était explosive car si les rayons UV étaient en mesure de bombarder la planète, la survie de l'espèce humaine sur Tarqeq elle-même était directement menacée. Cependant, il semblait trop tard pour rattraper cette erreur. Le changement du climat semblait irréversible. D'un commun accord, toutes les corporations décidèrent de réunir leurs plus grands spécialistes afin de trouver une solution commune dans les plus brefs délais. En l''an 102, un savant de la TEC du nom d'Alan Neyrnan inventa ce que les scientifiques appelleront "le voile de cristal", un champ magnétique polarisant capable d'absorber les émissions dangereuses du rayonnement solaire. Suite à cette fabuleuse découverte, le gouvernement et corporations réunirent des fonds gigantesques afin de mener à bien le projet le plus audacieux de tous les temps : le projet "Shield 1.0". Ce dernier consistait à envoyer dans la haute atmosphère des satellites qui, une fois en orbite, émettraient ce fameux champ magnétique, créant ainsi un bouclier de protection autour de Tarqeq. Quelques années plus tard, la création des satellites fut achevée mais le projet connut divers retards à cause d'incidents mystérieux. En l'an 110, les agences spatiales initialisèrent le lancement des satellites qui se coordonnèrent parfaitement, formant une toile protectrice autour de la planète. Ce fut un véritable succès et la population humaine fut sauvée (après un exode massif, on assista à de grandes vagues d'immigration vers Tarqeq). Toutefois, il y eut une conséquence imprévisible à la réussite du projet "Shield 1.0". En effet, si la population était désormais protégée des UV, le soleil se fit de plus en plus rare. Des nuages s'amoncelèrent et bientôt la pluie se mit à tomber de manière quasi-ininterrompue.

La création du "voile de cristal" n'avait pas servie de leçon aux corporations et industriels qui continuèrent à polluer de plus bel, sans qu'aucune règle ne leur fut fixée. L'abondance des précipitations eut des répercussions sur la façon de pratiquer l'agriculture et bientôt, certaines espèces ne purent être cultivées qu'artificiellement au moyen de la génétique. Les émissions toxiques des villes et de l'industrie changèrent le climat et des pluies chaudes et acides se déversèrent plus fréquemment au point qu'il fut parfois déconseillé de sortir de chez soi. De nos jours, il n'est pas rare de voir la population sortir avec des masques à gaz. La contamination de l'environnement est devenue désormais un paramètre de la vie quotidienne.

Extrait des cours du docteur Merill Finch, université fédérale de Mneme.