Théna
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Théna


 
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 Une autre vie, un autre monde

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Riekann

Riekann


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Localisation : Au commande de l'Hermès!

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MessageSujet: Une autre vie, un autre monde   Une autre vie, un autre monde EmptyMar 20 Juil - 21:55

J'te dérange?

Elize releva la tête. Jorek se tenait à la porte de la salle des machines, où il devait encore s'acharner sur son exsudateur de champs.

Non, qu'est-ce qu'il y a?

On arrive sur Tarqeq, faudrais que tu monte voir Pressly.

Elle jeta un oeil à Nassana, joyeusement occupé à bidouiller une peluche. Après avoir demandé à Jorek de garder une oreille attentive à sa fille, Elize monta l'échelle de coursive qui menait à la passerelle de l'Hermès.

Anderson était prostré sur sa console, adaptant les fréquences des détecteurs, pour ne pas interférer avec les signaux des nombreux vaisseaux du secteur. Liebermann, le casque radio vissé sur la tête, était plongé dans une longue communication avec le contôle aérospatial.

Elle s'avança vers celui qui exercait et les fonctions de navigation, et le pilotage. S'asseyant dans le siège du navigateur, vacant, elle laissa Pressly terminé une manoeuvre de contournement d'un méthanier stellaire.

Plutôt peuplé le coin. Remarqua-t-elle.

On approche des chantiers orbitaux de la TSC, c'est toujours un vrai bordel ici, mais c'est la procédure pour descendre sur Paaliaq

L'Hermès longeait de quelques dizaines de kilomètres l'une des stations formant les chantiers, une vaste lignée de dock de chargements qui entourait une gigantesque structure, une cale sèche.

Devant l'admiration d'Elize, Pressly continua:

Y'en a une demi douzaine des commes ça, rien qu'autour de Tarqeq. Chacune de ses stations disposent d'une cale sèche suffisante pour monter un paquebot, ou une frégate. J'm'approcherais bien pour te montrer ça, mais... Il pointa du doigt une lointaine frégate lourde, qui croisait derrière la station, à peine discernable dans le vide de l'espace. En l'observant de façon plus pointilleuse, Elize parvint à distinguer une demi-douzaine de corvettes qui l'accompagnait.

La Flotte Fédérale garde les chantiers de la TSC?

Pressly éclata de rire, et répondit:

Crois moi, des vaisseaux pareils, la Flotte aimerait bien en avoir. Non, des corpo', des sales mercenaires. C'est avec ce genre de jouets qu'ils bombardaient le Tarqeq-Nord.

Je croyais que seul la Fédération avait le droit d'armer des frégates? S'étonna-t-elle, pendant que le petit transporteur dépassait le chantier et plongeait vers l'atmosphère saturée de la planète.

Le vétéran ricana, avant de reprendre, d'un ton plus sérieux.

Du temps où je servais dans la Flotte, ici même pendant la guerre, la garnison fédérale n'étaient constitué que de cinq frégates, dont deux étaient déjà des épaves bientôt condamnés au ferraillage, et de moins d'une quarantaine de corvettes. Les frégates TSC comme celle que tu viens de voir, c'est la classe Claymore, les derniers modèles. Et malgré les lois, ce cher Erich Kessler en possède une dizaine comme celle là rien pour garder ses chantiers de Tarqeq.

Les fédéraux sont pas en positions de force pour discuter de cette petite violation du droits des corporations. L'orbite de Tarqeq n'est sous le contrôle du gouvernement que sur le papier, alors ils ferment les yeux.


Pressly passa le reste de la descente à cracher sur les grosses corporations mafieuse qui occupait sa planète natale. TSC, TEC, Brightmann, Malorian n'y échappèrent pas et eurent le droit à leur flot d'insultes. Le nouveau pilote de l'Hermès ne se tut que pour se concentrer pour l'atterrissage sur ce qui ressemblait à un petit spatioport privé.

Poser le petit Colombus sur le tarmac ne fut qu'une formalité pour Pressly, et une minute plus tard, lui et les autres déverouillèrent la porte principale, et descendirent. Jorek au passage remonta Nassana de la soute où elle jouait, et Elize l'aida à descendre l'échelle qui permettaient de quitter l'Hermès. Visiblement, l'équipage était déjà venu plusieurs fois, car ils furent accueilli par les mécanos sur place, quelques uns s'étonnant de l'absence de Riekann. Ils portaient tous le logo des Transports Yamamoto sur leur combinaison de travail. Elle interpella le chef mécanicien:

Excusez moi, je cherche Isoroku Yamamoto.

Traversez le hangar, les bureaux sont derrière. Celui du patron c'est le second à gauche.

On reste là deux trois jours Elize, on va en profiter pour réviser ce p*£@#%$¤ de canal d'exsudation.

Elize confia la petite à Tara, et pénétra dans le hangar de la TY. C'était une vaste salle de près de 200 mètres de long, sur une quarantaine de large, au toit ouvrant. Les lieux lui rappela les hangars à dirigeables utilisé sur Terre au XXème siècle. A l'intérieur, des dizaines de techniciens s'affairaient sur trois cargo, un petit aviso escorteur lourdement armée, et un grand transporteur interplanétaire mixte qui occupait la moitié du hangar, semblant capable de transporter plusieurs dizaines de personnes en plus d'une lourde cargaison.

A vu de nez, l'armateur semblait employer une centaine de personne hors personnel administratif. Les vaisseaux, bien que assez ancien semblait bien entretenu, et n'avait rien à envier aux appareils corporatistes. Après une courte marche, la jeune femme pénétra dans les petits bureaux de l'entreprise, ou un secrétaire lui désigna le bureau, fermé par une porte en verre, d'Isoroku Yamamoto.

Elle toqua à la porte. L'homme, un asiatique chauve d'une soixantaine d'année, releva la tête, et l'invita à entrer avec un sourire bienveillant. Le bureau était petit, mais richement décoré. Quelques objets d'art, un antique sabre accroché au mur, une verrière contenant des maquettes de différents modèles de la Flottes, et quelques photographies, dont l'une d'entre elle les présentaient, lui et Riekann, au milieu d'autres hommes de quart sur une vaste passerelle.

Vous devez être Elize Avedès, bienvenue. Karl m'a souvent parlé de vous.

Merci.

J'ai reçu un message de Karl expliquant vos... Petit problème. Je peux vous fournir un logement temporaire dans l'une des chambres réservés aux pilotes de passage, mais ne suis hélas pas en mesure de vous employer. Les temps sont rude, et la TSC lorgne de plus en plus sur les armateurs indépendants. Dit-il, en terminant sur un soupir. Mais rassurez vous, j'ai des amis bien plaçé chez la plupart des corporatistes présent sur Paliaaq. Mais j'en oublie toutes les règles de politesse! Asseyez vous!
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Samuel Torrens
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MessageSujet: Re: Une autre vie, un autre monde   Une autre vie, un autre monde EmptyJeu 12 Aoû - 1:07

Pour Elize, sa vie avait basculée du tout au tout en quelques semaines. Elle avait fait des projets, pour elle, son couple, leur fille. Sur Himalia. Ah, Himalia...

Pour un habitant d'Halia, la pire consonance du mot "développement" s'apparente aux larges exploitations automatisées, et aux machines d'une cinquantaine de tonnes qui y fauchent régulièrement les céréales. Sur Tarqeq, c'est le mot "exploitation céréalière" qui nécessite régulièrement une illustration pour être compris. Dans les écoles publiques, la biologie y a été remplacé par les cours sur les "manipulations et aménagements génétique", faute d'écosystème naturel à étudier. L'écologie ne s'apparente plus à protéger l'environnement naturel, mais d'avancer la recherche pour en trouver un de viable au "développement" humain.

Sur Tarqeq, tout y était plus fade. Le ciel était maussade, le sol bétonné était maussade, et même la viande labellisée "Reconstitution à l'authentique" des Laboratoires BioTech tirait sur le gris sale. Isoroku avait été très attentionné avec elle, et après quelques jours, lui avait trouvé un logement décent dans l'un des sous-quartiers de Paaliaq. Blottit à la bordure de la troisième Zone Industrielle, Elize et Nassana vivaient dans un trois pièce étriqué, propre, effacé et où il n'était pas nécessaire d'avoir une horloge murale. En effet, chaque demi-heure, une ligne automatisée reliant la troisième Z.I. à l'entrepôt Nord-Est frôlait l'immeuble. Avec un peu d'entrainement, il était possible de déterminer le moment de la "journée" aux vibrations de la pièce.

Il est difficile de différencier le jour de la nuit sur Tarqeq, et à quelques nuances lumineuse près, il est facile de croire la planète bercé par un éternel aurore... ou crépuscule. Dans certaines milieux, on ne parle même plus de journée, mais de cycles. Ce référentiel industriel s'inspire surtout des systèmes de roulements d'équipages dans les longs trajets spatiaux, où l'absence de repère jour/nuit et donc de travail/repos contraint à un nouveau système. L'activité industrielle présente avec la perpétuelle même intensité couplé aux énormes projecteurs de sécurités participent également à ce phénomène.

Naturellement, tous finissent par s'identifier à la ville, et le moral s'en ressent. Tout devient maussade. Même l'art - qui est autant présent sur Tarqeq que sur les autres planètes - est transformé : sombre, fataliste, violent. "Demander à un aveugle de vous décrire un Van Gogh, c'est demander à un Tarqiste de vous décrire une beauté qui ne soit ni mécanique, ni en rayon".

L'équipage de l'Hermès était partit, pour poursuivre leurs commandes. Pressly ou un autre passait de temps en temps la voir lorsqu'ils étaient de passages, mais de plus en plus rarement. Isoroku lui expliquait qu'elle ne devait pas leur en vouloir, qu'ils ne la fuyaient pas elle, mais la peine qui l'infligeait. Ils ne voulaient pas avoir pitié. À chaque fois, les nouvelles étaient vagues. Conformément au protocole d'indic', Riekann ne devait plus avoir de contact avec ses proches, autant pour sa sécurité que pour la leur. Sa femme restait dans l'ignorance la plus totale de ses activités, jusqu'à ce jour où les services locaux lui délivrèrent un pli.


Les Services d'Hygiène de la Police Gouvernementale lui demandait de venir chercher les cendres de son mari sous un délai de 25 jours à l'astroport de Siarnaq.
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Samuel Torrens
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MessageSujet: Re: Une autre vie, un autre monde   Une autre vie, un autre monde EmptyJeu 10 Mar - 1:46

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